Au niveau économique et politique, que devons nous retenir de l’actualité du mois dernier? Découvrez les informations phares du mois de mai :
Election française
L’élection d’Emmanuel Macron, au poste de Président de la France, est le point d’orgue du mois de mai. Cette nomination a fait les titres de la presse au niveau mondial. Selon Le Temps, «La France s’est choisi un homme neuf pour entamer» la transformation d’«un vieux pays jusqu’ici incapable de s’inscrire dans la complexité de l’époque». Mais «rien ne sera facile», prévient le journal lémanique, car le candidat Macron «a aussi montré ses limites durant la campagne». Il «n’a pas toujours eu le charisme nécessaire, la charpente de son programme montre des faiblesses et sa capacité à nouer des alliances reste à démontrer». 24 Heures voit également dans la victoire d’Emmanuel Macron, 39 ans, un choix «porteur de quelques espoirs et d’éclaircies potentielles», car le champion d’En Marche! incarne «une nouvelle génération dans un pays où le paysage politique semblait figé».
Les milieux économiques accueillent avec satisfaction la victoire du candidat centriste pro-européen. Selon Sergio Rossi, professeur de macroéconomie et d’économie monétaire à l’Universitaire de Fribourg, contacté par l’ats, la victoire d’Emmanuel Macro est favorable à court terme à l’économie globale et particulièrement suisse.
Selon François Hauter, ancien rédacteur en chef au Figaro, Emmanuel Macron devrait s’inspirer de la Suisse.
Hors élection française, les dernières données concernant la pauvre en Suisse tombent avec une hausse. Si la Suisse est un pays riche, plus d’un demi-million de personnes qui y vivent sont touchées par la pauvreté, dont près de 150’000 « working poors », des gens qui travaillent, mais qui ne parviennent pas à joindre les deux bouts.
Economie
La Suisse se place dans le peloton de tête des pays de l’OCDE les plus actifs dans al recherche et le développement en 2015. En effet, l’investissement se monte à 22,1 milliards de francs, soit une hausse de 10,5%.
Pour la seconde fois après 2008, les banques cantonales ont comparé le produit intérieur brut (PIB) par habitant de la Suisse romande à celui des 300 zones de l’Union européenne (UE) et des autres régions suisses. La Suisse romande fait désormais partie des 10 zones européennes les plus prospères, selon une étude des banques cantonales de la région. Celles-ci prévoient une augmentation de 1,5% du PIB en 2017.
L’Agefi démontre comment l’arc lémanique prend une nouvelle dimension dans la science. Deux importants soutiens privés viennent consolider une économie romande prospère.
Dans L’Agefi, la secrétaire générale de la chambre de commerce Suisse-Chine, Pauline Houl, est convaincue que les PME deviendront plus actives.
Start-up
Si l’environnement des start-up fait rêver les jeunes entrepreneurs, la réalité est parfois plus contrastée. Parmi les points négatifs figurent notamment la difficulté de trouver du financement et des investisseurs. Des entrepreneurs témoignent dans Bilan.
L’écosystème fintech suisse, qui a véritablement émergé en 2015, compte aujourd’hui quelque 200 start-up actives dans le financement participatif, le paiement mobile, ou encore les robots-conseillers. Malgré la prise de conscience du Conseil fédéral de la scène fintech, il reste encore beaucoup de travail.
Selon 24 Heures, le gouvernement ne veut pas que des réglementations spéciales entraînent des inégalités de traitement, des difficultés de délimitation et l’insécurité juridique.
